Les Trentenaires En Sondage

Tiens, une enquête s’intéressant au regard de ma génération sur la société…

Série X-FilesAlors, intéressant sondage sur mes copains de classe réalisé par TNS Sofres. Voici un petit résumé personnel de ces 16 pages qui nous confirment certaines choses et nous livrent quelques étonnement :

Le regard sur notre situation personnelle

84% des trentenaires déclarent se sentir bien dans la société actuelle. Nos loisirs privilégiés sont les suivants :

  1. Passer du temps avec vos enfants, votre famille (73%)
  2. Voir vos amis
  3. Faire du sport
  4. Regarder la télévision, écouter la radio, lire les journaux
  5. Surfer sur Internet

Et bien voilà qui ne va pas contre notre réputation de gens sages, des réserves de révolte pour plus tard ?

Le regard sur notre génération

Renault Super 5Nous qualifions avant tout notre génération d’individualiste, lucide et responsable ; viennent ensuite les attributs suivant : désabusé, égoïste, pessimiste.

Les trentenaires ont-ils plus de chance que leurs parents ?

Oui pour ce qui est des loisirs, de la santé, et de l’aisance matérielle
Non question argent, situation internationale et emploi.

C’est assez subjectif pour la santé et l’argent mais probablement juste concernant l’emploi (et donc le temps pour les loisirs) rencontré plus tardivement…

Ah ! Notre avis sur l’héritage laissé par la génération de leurs parents…

Le MinitelUn peu étonnant (quoique), à la question « La génération de vos parents a-t-elle bien préparé la société française aux générations suivantes ? » 48% répondent assez bien et 43% assez mal, encore une fois la France est divisée en deux, les marques d’insatisfaction augmentant cependant avec le niveau scolaire du panel interrogé. Aveuglement ou ménagement ? Lucité ou ingratitude ?

Nos valeurs et le regard sur la société

Les idées et valeurs positives sont dans l’ordre : le Progrès, les Droits de l’Homme, l’engagement, l’écologie, la solidarité, le mérite, le travail et l’entreprise.

Celles perçues négativement : la grève, l’administration, la consommation, la mondialisation, le capitalisme, la religion, la politique et le Marxisme.

Un peu d’espoir donc, lucide et désabusé c’est pas loin d’être pragmatique ça non ?

GoldorakNos craintes à l’égard de l’évolution de la France :

1. L’accroissement des inégalités entre les riches et les pauvres
2. La baisse du pouvoir d’achat
3. L’augmentation du chômage, les délocalisations
4. La dégradation du système de sécurité sociale

Bon. Le déclin de la France sur la scène internationale et le problème du vieillissement de la population arrivent en dernier, enfin notre situation économique n’est même pas dans les réponses (faute au sondeur ?)

Encore un peu plus surprenant, 67% des trentenaires estiment que l’Etat n’intervient pas assez dans la vie économique (dont 76 %des sympathisants de gauche et 54 %des sympathisants de droite). Ce qui va totalement à l’encontre du constat de rejet des valeurs collectives pourtant fait plus haut (grève, administration, etc…)

Enfin, les événements qui ont marqué mes compagnons de colo :
1. Les attentats du 11 septembre 2001
2. La chute du mur de Berlin en 1989 et celle des régimes communistes
3. L’apparition de l’épidémie du SIDA au début des années 80

Etude TNS Sofres sur les valeurs des trentenaires

Source : TNS Sofres, Étude réalisée pour Le Figaro Magazine.

Arthur C. Clarke Est Parti

2008, la fin de l’Odyssée.

Arthur C. ClarkeLe célèbre auteur de Science-Fiction nous a quitté le 19 mars 2007 à l’âge de 90 ans, après avoir marqué deux, trois ou peut-être quatre générations de lecteurs.

Je vous indique la lecture de l’article ainsi que la consultation de la vidéo de son message d’adieu à ses amis à la fin de ce billet. Je reproduis simplement trois formules célèbres (appelée les trois lois de Clarke) :

  1. « Quand un savant distingué mais vieillissant estime que quelque chose est possible, il a presque certainement raison, mais lorsqu’il déclare que quelque chose est impossible, il a très probablement tort. »
  2. « La seule façon de découvrir les limites du possible, c’est de s’aventurer un peu au-delà, dans l’impossible. »
  3. « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »

… et trois voeux qu’Arthur C. Clarke aurait voulu voir exhaussés à la fin de sa vie:

  • La preuve d’une vie extra-terrestre,
  • L’émancipation de l’Humanité de l’énergie fossile,
  • La paix au Sri Lanka, devenu sa patrie d’adoption à partir de 1959.

L’article sur Futura Sciences
Sir Arthur C Clarke: 90th Birthday Reflections [Youtube]

10 Futures Tendances Web : L’économie De L’attention

Les 10 futures tendances Web, Scène 5

Suite de ma traduction libre (et décalée) de l’article « 10 Future Web Trends » paru début septembre dernier sur Read/WriteWeb.

Economie de l'attentionL’économie de l’attention est un marché, où les consommateurs acceptent de recevoir des services en échange de leur attention. Par exemple des actualités personnalisées, de la recherche personnalisée, ou encore des alertes et des recommandations d’achat. Toute l’économie de l’attention est basée sur la captation du fameux temps de cerveau disponible : la question du choix du consommateur de « dépenser » son attention. Et l’un des éléments clé de ce système est la pertinence : un contenu perçu comme pertinent par le consommateur retiendra son attention – et créera des opportunités supplémentaires de lui vendre quelque chose…

Cette notion, déjà fortement ancrée dans l’économie du Web, essentiellement basée sur la gratuité de services cherchant littéralement à capturer l’attention, sous la forme d’utilisateurs, abonnés, de profils qualifiés, de trafic, est promise a un développement important dans la prochaine décennie selon les experts.

Attention Trust

Dans un article (1) paru en avril 2007 sur InternetActu – qui fait d’ailleurs un lien croisé avec ReadWriteWeb – traitant de la production des biens numériques, et notamment des biens culturels numériques, Daniel Kaplan pose une définition et évoque au passage le fonctionnement de cette économie appliqué à la musique digitale. J’en reproduis ici un extrait conséquent car très clair :

L’expression “économie de l’attention” cherche à rendre compte du fonctionnement de marchés dans lesquels l’offre est abondante (et donc économiquement dévalorisée) et la ressource rare devient le temps et l’attention des consommateurs.

ChoixDans la musique et les autres “biens numériques”, l’abondance de l’offre se traduit à la fois par la diversité de la création, l’accès facilité à cette diversité (libéré des limites fixées par les rayonnages de distributeurs ou les grilles radiophoniques) et le fait que les fichiers musicaux sont des biens économiquement “non rivaux” (si je le donne, je l’ai encore) et “non excluables” (il est difficile d’empêcher quelqu’un d’en bénéficier).

Annoncée par le prix Nobel d’économie Herbert Simon dans les années 1970, popularisée par Michael Goldhaber dans un article de 1997, cette thèse alimente aujourd’hui de nombreuses conférences… et de nombreux business plans. En observant la manière dont elle se met concrètement en oeuvre, on en retiendra trois caractéristiques :

1. La valeur, et donc le pouvoir économique, se déplace vers l’aval, vers les entreprises au contact direct des clients, celles qui sont les plus capables de les connaître, de les comprendre, de leur prêter attention en échange de l’attention qu’ils accordent et de répondre à leurs besoins de manière personnalisée.

Comme l’explique fort bien John Hagel, ces “marques centrées sur le consommateur” (par opposition aux marques centrées sur leurs produits) construisent ainsi de solides barrières à l’entrée pour leurs concurrents, mais aussi à la sortie pour leurs clients, qui ont investi beaucoup de temps et d’énergie dans la construction de leur univers personnel auprès de ces marques. Beaucoup d’entreprises du “web 2.0″, au premier rang desquelles MySpace, correspondent à ce portrait.

2. Les biens consommés ayant eux-mêmes une valeur économique faible, voire nulle, l’économie de l’attention vit aujourd’hui, avant tout, de la publicité. On passera ici sur la contradiction qui fait dépendre ces acteurs de ceux-là mêmes dont ils érodent le pouvoir. Les choses changeront peut-être mais aujourd’hui, les revenus que les plates-formes musicales tirent des abonnements ou de la distribution commerciale demeurent très faibles, voire marginaux.

3. Cette économie a une tendance naturelle à se concentrer, par la conjonction d’au moins trois phénomènes : le coût de migration des utilisateurs, l’”effet-réseau” qui fait que la valeur d’une plate-forme de mise en relation croît de manière exponentielle avec son nombre d’utilisateurs, et la tendance naturelle des publicitaires à se simplifier la vie.

Il n’existe pas vraiment de “longue traîne” dans la publicité en ligne : Jean-Michel Salaün rappelait récemment qu’aux Etats-Unis, en 2006, 92% des revenus de la publicité en ligne se concentraient sur quatre sites (Google, Yahoo, MSN et AOL), une proportion qui a même tendance à croître.

La rapidité avec laquelle des sites tels que MySpace, FlickR et YouTube sont parvenus à un quasi-monopole sur leurs espaces respectifs, illustre ce phénomène de concentration. Ces acteurs laisseront certainement émerger en leur sein des espaces différenciés, et certaines communautés de “niches” cohabiteront avec les plus grandes plates-formes, mais le mouvement de concentration paraît inéluctable – et engagé.

Pour poursuivre et élargir sur le thème de l’économie numérique, je ne puis que vous conseiller (à nouveau) la lecture de l’excellent ouvrage d’Olivier Bomsel, « Gratuit ! Du déploiement de l’économie numérique », Folio Actuel, Paris, Editions Gallimard, 2007 (cf Amazon).

(1) Musique et numérique : L’économie MySpace est-elle favorable à la création ?

Le Moyen-orient Enneigé Vu Par Envisat

Trop de.. tue le.

On assiste à un phénomène enclenché depuis quelques temps – dans la blogosphère francophone pour mon observation – de désintérêt des bloggueurs pour la tenue de leur blog.

Quand l’actualité s’enlise et que le traitement n’est pas moins navrant que l’information récoltée, on a parfois envie de prendre du recul.

Le Moyen-Orient enneigé vu par Envisat

Cette image prise par Envisat couvre des territoires de plusieurs pays du Moyen-Orient : Turquie (couverte de neige), Syrie, Liban, Israël et Irak.

La marque d’un bleu sombre qui se détache sur les zones enneigées est le lac de Van (3713 km2), le plus grand lac de Turquie, et le deuxième plus grand plan d’eau du Moyen Orient. Ses eaux sont salées et impropres à l’irrigation.

Une partie de la chaîne boisée des Monts Taurus est visible sous le lac de Van, et à l’est de ceux-ci se dessine la retenue du barrage Atatürk, le plus grand des 22 barrages et des 19 centrales hydroélectriques qui ont été réalisés sur les fleuves Euphrate (au centre de l’image) et Tigre (à droite).

Long de 2700 km, l’Euphrate est le plus long fleuve d’Asie occidentale. Il prend sa source dans les montagnes de Turquie orientale, coule vers le sud à travers la Syrie – où une retenue donne naissance au lac Assad qui s’étire sur 80 km – puis l’Irak avant de joindre ses eaux à celles du Tigre et de se jeter dans le Golfe Persique.

L’essentiel de la région couleur sable dans l’image est formée par le Désert de Syrie – un mélange de désert et de steppe – qui s’étend sur une vaste région partagée aujourd’hui entre Syrie, Irak et Jordanie. Les fameux chevaux arabes sont élevés en bordure de ce désert.

Le massif enneigé du Mont Liban s’étire sur 240 km le long de la Méditerranée. Plus au sud, on distingue le lac de Tibériade, qui se situe à 209 m sous le niveau de la mer, ce qui en fait le lac d’eau douce le plus bas du monde, et le deuxième lac le plus bas du monde après la Mer Morte, qui est salée.

Cette image a été acquise en mode pleine résolution par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat le 4 février 2008, avec une résolution au sol de 300 m.

Edit : Et bon anniversaire Fabien ! 🙂

Source et image en haute résolution : Esa.int

Baromètre Des Retraites En Europe

Le retour de la fin de notre système de retraites

3ème édition du Baromètre Européen des Retraites d’Aon Consulting.

Pas de mystères ni de surprises sur les 3 variables de l’équation – travailler plus longtemps, cotiser plus ou verser moins : accepter que l’allongement de la durée de vie aille de paire avec celle du travail et relancer l’économie sont donc bien les deux seules choses à faire pour éviter la troisième alternative, conséquence directe, mathématique, à toute faiblesse sur les deux premiers leviers : verser moins et chuter dans le gouffre du véritable recul social pour plusieurs générations.

Si vous manquez de lisibilité et de chiffres je vous livre quelques liens très complets en fin d’article. Par exemple, le dernier tableau de l’INSEE traçant le rapport démographique du régime général cotisants/retraités (téléchargeable sur le site de l’INSEE) auquel j’ai ajouté le graphique Excel est un rappel très parlant, même sans les chiffres de 2006 et 2007 (Papy-Boom) : Cotisants, retraités et rapport démographique du régime général.

Cotisants, retraités et rapport démographique du régime général

Les régimes de retraite européens, et plus particulièrement celui de la France, sont fragilisés par :

  • les départs anticipés à la retraite
  • et le faible taux d’emploi des 55-64 ans.

On en retiendra que « La position de la France (…) devrait s’améliorer notamment avec les réformes que le gouvernement souhaite mettre en place : »

  • Réforme des régimes spéciaux
  • Retardement des départs à la retraite (passage à 41 annuités travaillées)
  • Volonté de favoriser et protéger le travail des seniors

Le rapport ajoute que « cependant, les systèmes par répartition ne pourront à l’avenir garantir un niveau de vie suffisant pour une grande majorité de futurs retraités. Cette situation devrait se traduire par une vraie prise de conscience des actifs à prendre en charge personnellement leur retraite, puisqu’ils ne pourront pas faire supporter demain l’intégralité de leur retraite aux générations futures. Les régimes privés dits de capitalisation que la Loi Fillon a renforcé devraient donc voir leur véritable essor dans les années à venir »

Syndicalistes

Autant dire que la dernière dizaine de jours de sabotage réactionnaire grève sont une fois de plus le lourd prix payé pour peu de choses. Le système de calcul n’est toujours pas égalitaire entre le public et le privé, le passage dans les prochaines années à 41, 42, .. 45 ans risquant de miner l’économie si les mêmes enfantillages ne sont pas un jour remplacés par des négociations raisonnables avec des acteurs sociaux sérieux pour un problème qui est commun à tous.

Le lustre de la solidarité est clairement en train de voler en éclats sous la pression de l’aveuglement absurde des coporatistes sonnant « Après moi le Déluge…« . Difficile d’être des hommes et femmes socialistes de coeur avec des partis et des syndicats réactionnaires au point d’être sordides.

Olivier BesancenotSi, faute d’entente et de lucidité la capitalisation doit seule remplacer la répartition, les Besancenot haineux et les radicaux assourdissants auront assouvi leur désir de nihilisme.

Si des largesses doivent être ménagées dans le système c’est bien pour la seule et réelle solidarité envers les plus faibles, en l’occurrence la situation des femmes retraitées – seules ou veuves – dès aujourd’hui et dans les années à venir devrait retenir toute notre capacité de mobilisation.

Lectures enrichissantes :

Faut-il Publier Un Blog Mobile ?

Réponse : oui, voici 10 raisons d’avoir un blog compatible Internet Mobile.

Applications Google MobileDu moins pour les iPhones et PDAPhones affichant en 240 x 320 pixels, comme le LG KS20 dont je viens de m’équiper à moindre coût, et bien d’autres.

  1. C’est assez simple à mettre en oeuvre, par exemple sous WordPress un plugin pour PDA existe qui fait ce qu’on en attend : détection du navigateur mobile, utilisation des gabarits XHTML/CSS livrés d’usine.
  2. Votre blog existe déjà, pourquoi ne pas étendre son lectorat au moindre effort ?
  3. Les contenus d’actualité, les billets des blogs, par leur forme souvent synthétique liée à différents critères plus ou moins réunis (pratique régulière, style journalistique, optimisation pour le référencement – SEO – et découpage en mode feuilleton)
  4. Le RSS est parfaitement adapté à l’Internet Mobile, amenant l’information en PUSH.
  5. Google Reader existe en version Mobile. 🙂
  6. Les contenus multimédias comme la vidéo qui a explosé en 2006 sur nos ordinateurs existent sur mobile mais peuvent encore s’avérer gourmands en bande passante sur des réseaux vite saturés. Les contenus texte peuvent nous rappeler à l’Internet bas et moyen débit de la fin des années 90.
  7. La géolocalisation des contenus (texte, image, vidéo) est prétexte à bloguer, ne serait-ce que pour un temps.
  8. Google Search, Maps, Gmail, Agenda, Docs, News, Photos.. Yahoo, Live, Youtube, Dailymotion, Flickr sont sur Mobile. Vous ne pensez pas qu’il se passe un truc et que vous êtes à la traine ? 😉
  9. En cette fin d’année 2007, en France, les appareils ainsi que les premiers forfaits utilisables sont enfin apparus.
  10. Ce blog est compatible Mobile (huhuhu).

10 Futures Tendances Web : Internet Mobile

Les 10 futures tendances Web, Scène 4

Traduction libre en cours de l’article « 10 Future Web Trends » paru début septembre sur Read/WriteWeb.

Le .mobi, extension lancée pour les nom de domaines de l'Internet mobileLe Web mobile est l’une des prochaines étapes en lente ébullition. Si ce phénomène naissant avait déjà plus ou moins une certaine réalité, dans certaines régions d’Asie ou d’Europe notamment, un véritable électrochoc s’est produit sur le marché américain avec la sortie cette année de l’iPhone d’Apple.

Et ce n’est que le début. Dans une dizaine d’années il y aura beaucoup plus de services géolocalisés disponibles via les appareils mobiles, on pense à des offres d’achat personnalisées à votre lieu de promenade ou de trajet, aux applications (existantes) d’orientation et de cartographie routière pour retrouver vos amis le vendredi soir. Il faut s’attendre à ce que les grandes compagnies Internet comme Yahoo! Et Google deviennent les principaux portails mobiles, aux côtés des opérateurs de téléphonie actuels.

L'iPhone d'AppleSi des sociétés comme Nokia, Sony-Ericsson, Palm, Blackberry ou Microsoft ont joué un rôle actif dans l’Internet mobile depuis des années, l’une des contraintes majeures, une question centrale dans l’accès mobile a toujours été l’ergonomie, l’utilisabilité.

A ce titre, l’interface utilisateur révolutionnaire de l’iPhone facilite la navigation des utilisateurs sur le Web, grâce à des fonctions comme le zoom et le pincement (multi touch) notamment. De même, comme le note Alex Iskold, l’iPhone fait partie de la stratégie d’Apple pour élargir sa sphère d’influence à partir de la navigation sur Internet vers les réseaux sociaux, voire même, la recherche mobile.

Aussi est-ce pour ces raisons qu’en dépit du battage qui a eu lieu avec le lancement d’un véritable phénomène de mode aux USA et dans les pays qui ont suivi, dans dix ans l’iPhone sera probablement considéré comme le téléphone mobile, l’appareil qui a initié la percée de l’Internet mobile.

NdT : En France, deux opérateurs ont lancé ce mois-ci les premiers forfaits comprenant un accès à Internet dit « illimité« . S’il ne l’est pas réellement, le quota annoncé par Orange et SFR de 500 Mo/mois semblent a priori réaliste pour les usages actuels. Enfin, la mise à disposition de terminaux pouvant utiliser le Web – tels que l’iPhone d’Apple, le Nokia N95 ou encore le PDAPhone KS 20 de la marque LG – marque probablement les premiers pas en Europe d’un phénomène déjà en marche au Japon, en Corée et aux USA.