Le Marketing Viral Inocule Le Web 2.0

Le marketing viral s’invite dans les réseaux sociaux

(1ère idée de titre)

Silicon.fr reprend une étude de MarketingSherpa

On s’intéresse ici à l’expérience virale des « marketers » américains, aux outils de « buzz » et à la publicité dissimilée mais pas cachée, et, puisque le viral s’attaque aux réseaux de connaissances, aux techniques exploitant le réseau social de l’internaute pour y faire grossir l’image des marques sous les néons du Web.

Faire croire à l’internaute que le site qu’il consulte est autre chose qu’une publicité

Et abattre ses défenses immunitaires joyeusement acquises durant les longues soirées de Culture Pub. L’article recense quelques exemples de marketing viral : bouche à oreille, messages publicitaires en fin de chaque mail ou dans les messageries instantanées faisant croire que l’expéditeur conseille le service à ses correspondants.

Toujours rien sur les multi-comptes dans les Newsgroups (trop Web 1.0 ça bouh), les forums (limite), les commentaires de blogs, les gestionnaires de bookmarks partagés, les systèmes de publication d’articles par vote, etc.

Quels sont les supports du marketing viral ?

L’étude de MarketingSherpa présente ses chiffres :

  • A 91 %, c’est l’incitation à renvoyer un e-mail qui domine
  • 80 % les offres « dites-le à un ami » proposées sur le site, pour partager un jeu, coupon de réduction, etc.
  • 69 % les jeux, quizz et votes en ligne
  • 54 % les microsites dits « cools », sites Web originaux relais vers un site commercial pour une marque
  • 47 % les offres d’e-cards, cartes événementielles ou de vœux
  • 46 % les clips vidéo
  • 29% les clips audio à 29

Les 2 avantages majeurs du marketing viral

  1. Potentiel d’un impact très rapide pour un coût réduit.
  2. L’explosion exponentielle des blogs et des réseaux sociaux, permettant de concentrer les campagnes sur des publics plus ciblés (beta ;)).

Pourquoi ?

Les marketers américains qui ont expérimenté le marketing viral en ligne l’ont fait pour :

  • A 64 % afin d’exploser leur visibilité
  • 55 % pour son coût réduit
  • 54 % pour la qualification des prospects
  • 52 % pour la rupture avec les campagnes classiques de publicité et d’e-mailing
  • 41 % parce que « c’est cool »
  • 25 % afin de renforcer le « ranking » naturel de leur site sur les moteurs de recherche

Commentaires

  1. Jean-Marie Le Ray a écrit :

    Bonjour,

    Ce qu’on appelle désormais le Social Media Optimization (SMO) n’y est peut-être pas pour rien : http://adscriptum.blogspot.com/2006/08/optimisation-pour-les-mdias-sociaux.html
    Cordialement,
    Jean-Marie Le Ray

  2. Dominique a écrit :

    Très intéressant article. Je m’en vais y poursuivre mes commentaires.

Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Les champs requis sont marqués *

*

*


Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.