Critique Iphone : 13 Raisons De Vous Décevoir

Attention, ce billet relayant la critique est purement gratuit..

iPhone - mouchoirsJe ne pense pas être le futur client du nouveau joujou d’Apple mais honnêtement je trouve ça propre, les vidéos de présentation font état d’une certaine ergonomie des applications, la vente est bien menée.

Rien de révolutionnaire non plus, le peu que j’ai vu de l’iPhone m’amène à trouver que c’est un bon Best Of des dernières années. Je pourrais changer d’avis en tenant en mains le probable iPhone v2 dans un an mais pour l’instant ce bel objet ne me semble pas tourné vers l’avenir…

Voici, en résumé, les 13 raisons que nous livre George Jones :

  1. Pas de GPS.
  2. Clavier virtuel impraticable comparé à un clavier mécanique de type BlackBerry.
  3. Design neo-futuriste marquant la fin d’un style Mac apparu à la fin des années 90 qui a fait son temps.
  4. Pas de 3G. Internet bas débit.
  5. Surface de l’écran fragile (comme tout PDA).
  6. Prix. + prix probablement élevé de l’abonnement permettant de tirer parti de l’appareil. Ce point est à renforcer sur un marché français différent des US, ici le modèle économique en vigueur est basé sur un portable subventionné et payé par l’abonnement.
  7. iPhone ancien designPas de MMS
  8. Usure. La perte de sensibilité de l’écran tactile avec le temps.
  9. Pas de messagerie instantannée.
  10. Email pour l’entreprise : pas d’autres protocoles que POP et IMAP
  11. Pas d’applications tierces (l’environnement Safari seulement).
  12. Appareil locké sur un opérateur unique. Aux USA AT&T, en France Apple souhaite aussi ne distribuer l’iPhone qu’avec un partenaire unique (Orange ?)
  13. Le snobisme (et non plus l’idée d’alternative). Pas nouveau, mais rappelé aux valeurs de différenciation pourtant portées par la marque à une époque.

Je vous renvoie vers l’article original, plus complet.

Source InfoWorld : Why the iPhone is wrong

Paris Wi-fi Pour L’été 2007

260 lieux seront couverts à compter de mi-juillet 2007.

Wi-FiCet été vous pourrez surfer en mobilité dans la capitale et ce gratuitement, selon le site de la municipalité.

Même si la France reste derrière des exemples comme Londres, San Francisco, New York (je ne sais pas ce qui se passe en Corée du Sud, pays leader en accès à Internet), Paris déploie un réseau Wi-Fi gratuit en deux phases sur juillet et septembre 2007.

Dés cet été vous pourrez vous connecter gratuitement à Internet via 400 bornes réparties dans plus de 260 lieux municipaux : jardins, mairies, bibliothèques, musées…

Paris Wi-FiLocalisation des bornes Wi-Fi et horaires

Le service Paris Wi-Fi sera accessible à tous de 7h à 23h et dans la limite des horaires d’ouverture au public des sites municipaux équipés (parcs, bibliothèques…).

Cliquez sur la carte pour consulter la liste des bornes Wi-Fi par arrondissement :

1er arrondissement 2e arrondissement 3e arrondissement 4e arrondissement 5e arrondissement 6ème arrondissement 7e arrondissement 8e arrondissement 9e arrondissement 10e arrondissement 11e arrondissement 12e arrondissement 13e arrondissement 14e arrondissement 15e arrondissement 16e arrondissement 17e arrondissement 18e arrondissement 19e arrondissement 20e arrondissement

PARVI est la contraction du projet « Paris Ville Numérique », un programme visant à mettre tout le potentiel des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication au service des Parisiens.

Parmi les objectifs poursuivis par ce projet, le programme PARVI intègre de nouvelles mesures concernant les infrastructures (fibre optique et réseau sans fil) et l’accès pour tous à Internet (ordinateurs et lieux de connexion).

« D’ici 2010, au moins 80% des immeubles parisiens seront reliés en fibre optique et l’accès au wi-fi et aux technologies de l’information et de la communication (TIC) sera démocratisé. La disponibilité d’une offre performante et compétitive en matière de très haut débit et de mobilité est en effet un atout essentiel pour la compétitivité des entreprises implantées à Paris, TPE comme PME ».

Source : Paris.fr

Documentaire : Quand L’internet Fait Des Bulles

Un film de Benjamin Rassat – Une coproduction 13ème RUE – La Générale de Production

La Bulle InternetQuand l’Internet fait des bulles est un documentaire inédit en deux parties de Benjamin Rassat coproduit avec La Générale de Production qui revient sur une partie de l’histoire d’Internet : la bulle de la Nouvelle Economie et les années 1994-2000.

Les personnalités invitées à témoigner représentent assez bien ce petit morceau d’histoire qui nous rappelle que nous sommes encore loin aujourd’hui de l’exaltation formidable et irréelle du moment.

Son évolution irrationnelle, sa croissance incroyable, ses hold-up, son éclatement et sa reconstruction plus rationnelle au travers d’images d’archives et de témoignages des entrepreneurs clefs de l’époque (Caramail, Vivendi, Net2One) qui depuis sont devenus riches ou ont tout perdu. Les débuts d’Internet font trembler les bases du vieux capitalisme à la Française.

L’année 2000 est le point culminant de cette frénésie où les promesses de l’Internet amènent une jeune génération à croire qu’elle peut s’enrichir vite tout en redéfinissant les règles de l’entreprise. Une année où les plus hallucinantes valorisations de sociétés encore naissantes vont créer des centaines de  » millionnaires d’un jour « . Certains le devenant quand ils vendent à temps, d’autres passant à côté de la martingale quand la fin de la récréation sonne à l’été 2000 : la  » bulle  » Internet explose.

Ames sensibles, employés Lambda licenciées de start ups et autres Web agencies, préparez-vous néanmoins à ré-entendre quelques voix chevrotantes de fils à papa parler beaucoup d’entreprise mais à aucun moment d’employés. Aujourd’hui après 3 ans de Web 2.0 et la certitude que le prochain crack n’est que pour dans 30 ans, le discours est certes entrepreneur mais parfois si vide et toujours aussi irresponsable…

Les invités de l’Avant-Première

Première partie

Deuxième partie

On notera l’entretien avec Edouard Tetreau, analyste au Crédit Lyonnais entre 98 et 2003 et auteur d’un livre dont je vous recommande la lecture, Au coeur de la folie financière (fnac, Amazon) paru aux éditions Grasset.

La conclusion que donnent les ex-stars de la Bulle à l’heure où il est vrai, les medias ont lâché prise et caressent à nouveau le Web et les NTIC, c’est bien que les investisseurs sont la cause du crack, via un excès d’argent à placer. Le marché est pointé du doigt, et les investisseurs exigeants en termes de plus-values.

Cette jolie fin ne me convient pas dans la mesure où encore une fois la responsabilité des acteurs est effleurée, en l’occurrence celle des professionnels de la finance, des régulateurs boursiers, de la haute administration et d’une moindre manière, des politiques. Si les investisseurs institutionnels notamment récupèrent le bébé dans l’analyse brillante d’E. Tetreau, le documentaire termine sur une note… bizarre, où sans le dire de manière explicite, c’est le client final du casino, l’investisseur, qui serait responsable de l’eau du bain.

Avec la participation de : Christophe Agnus, Orianne Garcia, Pierre Chappaz, Jérémie Berrebi, Nicolas Gagnez, Loïc Le Meur, Patrick Le Lay, Charles Beigbeder

Pour rester dans l’Histoire qui se (re)-fait, à signaler la 1ère exposition du Musée de l’Informatique : 1940-1990 : 50 années d’histoires de l’informatique à Paris La Défense, du 5 juin au 8 octobre 2007 (prolongations). Organisée au Toit de la Grande Arche, de juin à septembre 2007, l’exposition occupe 400 m2.

Source : 13emerue.fr

Paris Jazz Festival 2007 Au Parc Floral

Du 9 Juin au 29 Juillet 2007 (ils ont besoin d’un petit coup de pouce pour leur comm ;)).

Paris Jazz Festival 2007 au Parc Floral

La programmation :

« Big Band Mania »

  • Samedi 9 juin 2007: Tony & Mizikopéyi Big Band, François Laudet Big Band
  • Dimanche 10 juin 2007 : Christophe Dal Sasso Big Band, ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ Franck Tortiller – électrique
  • Animation Fanfare du week-end / La Goutte Au Nez

« Esprit Django »

  • Samedi 16 juin 2007 : Hurlak, Thomas Dutronc
  • Dimanche 17 juin 2007 : Boulou et Elios Ferré trio invite Pierre Boussaguet, le Nouveau Trio Gitan
  • Animation Fanfare du week-end / Zéphyrologie

« Sons d’ailleurs »

  • Samedi 23 juin 2007 : Faya Dub, Richard Bona
  • Dimanche 24 juin 2007 : Tigran Hamasyan, Rabih Abou Khalil
  • Animation Fanfare du week-end / Zéphyrologie

« Jeunes Pousses »

  • Samedi 30 juin 2007 : Brice Martin Quartet, Torsten Goods Quartet with « Irish Heart », Stephane Guillaume 4tet
  • Dimanche 1 Juillet 2007 : Franck Amsallem, Sophie Alour Quartet, Toku/Philip Catherine/Philippe Aerts trio
  • Animation Fanfare du week-end / Zéphyrologie

« Pianissimo »

  • Samedi 7 Juillet 2007 : Jef Neve Trio, Pierre de Bethmann septet
  • Dimanche 8 Juillet 2007 : Giovanni Mirabassi solo, Geri Allen Quartet
  • Animation Fanfare du week-end / Zéphyrologie

« All that jazz »

  • Samedi 14 Juillet 2007 : Ricky Ford Sextet, Dave Holland Quintet
  • Dimanche 15 Juillet 2007 : Kurt Rosenwinkel, CONRAD HERWIG presents THE LATIN SIDE OF MILES AND ‘TRANE’
  • Animation Fanfare du week-end / Zéphyrologie

« Jazz Vocal »

  • Samedi 21 Juillet 2007 : Denis Colin trio presents Gwen Matthews, Anne Ducros Quintet
  • Dimanche 22 Juillet 2007 : Robin McKelle, Joe Sample Trio & Randy Crawford
  • Animation Fanfare du week-end / La Fanfare En Pétard

« Etoiles du Jazz »

  • Samedi 28 Juillet 2007 : Daniel Humair « Baby Boom », Wynton Marsalis Quintet
  • Dimanche 29 Juillet 2007 : Chucho Valdes Quintet, E.S.T. – Esbjörn Svensson Trio
  • Animation Fanfare du week-end / Le Gros Tube

Vive l’été et la musique.

Médiateur Des Entreprises Et Du « 2.0 »

Entremetteur, accompagnateur, ambassadeur, arbitre, conciliateur, intermédiaire, négociateur…

RSSPoint presse de l’agence Text 100 autour du thème « Web 2.0 et communication d’entreprise ».

NetEco a publié un article faisant état des craintes ou du moins de la frilosité des entreprises face aux phénomènes de réseaux sociaux, blogs et autres UGC qu’on regroupe maintenant joyeusement sous le terme Web 2.0.

Postulat

Partant du constat que les contenus générés par les utilisateurs sur Internet font et défont les réputations des marques, produits, services, solutions, les entreprises doivent, qu’elles le souhaitent ou non, adapter leur communication.

Ces tendances déjà bien marquées du Web marketing pour les grands comptes font écho au dernier forum E-Marketing (2.0) et à certaines présentations auxquelles j’avais assisté.

Si la gestion d’image en ligne est un mélange de veille et data mining, identité numérique, image de marque et influence, on retrouve rapidement les thèmes récurents :

  • E-réputation et gestion d’image sur Internet
  • Exploitation du Web communautaire
  • Gestion de notoriété via les « nouveaux leaders d’opinion du web »
  • Ecoute des opinions et orientation de la stratégie Internet

Ariane Beky poursuit : « Dans ce contexte, quelle attitude adopter pour séduire les communautés en ligne, faire partie du paysage numérique, bien se positionner dans les zones d’influence (blogosphère, wikis, réseaux sociaux, mondes virtuels, etc.) ? »

4 opérations récurrentes :

Le blog de marque

Blog proConsidéré comme une « option aisée pour les entreprises frileuses », simple extension du site corporate.

J’aurais tendance à ne pas forcément dénigrer ce type de communication qui justement, avec le temps, tendra à être assez claire auprès d’un public aguerri à la lecture des blogs et peut-être plus critique. Bien plus qu’une glace à briser en cas de gestion de crise donc ! Mode de communication respectueux + esprit d’analyse côté client : pourquoi pas une relation de confiance ?

Vidéo (virale)

Une société peut également s’appuyer sur un spot publicitaire télévisé (la Ford K tueuse de pigeons) ou une vidéo spécialement créée dans ce but qui sera diffusé sur les sites de partage de vidéos à l’attention d’une cible branchée.

Pas grand’chose à voir, pas (encore) interactif, très marqué « pub ». Mais comment ne pas être tenté par la vidéo en 2007 ? Attention cependant à la jeunesse de ce style sur le Web, à la tentation du cheap qu’induit toute opération de marketing Web a priori et qui débouche sur des catastrophes de communication. La sacro-sainte gratuité liée Internet ne doit pas dissuader les annonceurs de confier les budgets et les talents en rapport…

Blogueurs influents

Loic LemeurPour l’entreprise/l’annonceur qui souhaite contacter et plaire aux « blogueurs influents », l’exercice n’est pas sans risque. (cf. Microsoft et ses PC portables haut de gamme sous Vista donnés en cadeau à des blogueurs aux Etats-Unis).

Encore le problème Presse/Internet. A mon sens, allez, je prophétise : un blogueur amateur (non rémunéré) en 2005 est un professionnel (à son compte, employé d’une agence ou d’un journal) en 2008. Les modèles économiques sont en construction, la question du contenu se pose pour le Web car chaque jour la dilution et l’expansion de l’information appelle la structuration de l’offre.

Donc pour finir : des RP tout ce qu’il y a de plus classique.

Univers virtuels

Second LifeD’autres (Sun) n’hésiteront pas à ouvrir des locaux virtuels dans Second Life. Les agences de communication aux clients « high-tech » ont également franchi le pas. Personnellement je n’y crois pas du tout.

Disons que c’est peut-être un bon labo pour les futurs univers 3D ou simplement modes virtuels que les interfaces de demain nous ouvriront sur le Net. Que les grosses entreprises Hi-Tech y soient présentes me semble cohérent en terme d’image, pour les autres vendeurs de chaussures ou partis politiques il est compréhensible l’ampleur des queues de budgets permettent de miser ce serait-ce que sur le levier d’un buzz généré autour de la nouveauté, toujours bon à prendre.

P2P ?

L’article est conclu par l’agence Text 100 : « Avec Internet nous sommes passés du monologue au dialogue. La position de l’autorité (institution, média traditionnel) n’est plus centrale. Les entreprises doivent couvrir, désormais, d’autres niveaux d’influence et adapter leur communication et leurs choix stratégiques en conséquence (…) La dynamique pair-à-pair (peer-to-peer au sens large) sera un des moteurs de ces 10 prochaines années ».

Au-delà de ces banalités (s’adapter, faire attention où on met les pieds, etc.) je ne vois pas vraiment où est le peer-to-peer là-dedans. J’ajouterai que le média Web se professionnalisant et son contrôle s’organisant à l’instar des médias traditionnels, je comprends d’autant moins la référence à la saveur Underground de ce terme réchauffé. En agence on continuera certes à créer les conditions d’un dialogue de circonstance ou à entretenir l’illusion d’un média actif voire interactif de rigueur. Au contraire le Organisation-to-peer ou B2One de demain pourraient être les vecteurs d’une forme de recrutement, d’un casting – seul moyen de pérenniser les communautés de bénévoles, l’UGC a ses limites mais on va y remédier…

Sur le métier d’agence Internet *

Web dit 2.0, etcAujourd’hui, par exemple, la question cruciale du référencement naturel – hors e-commerce, medias – n’est pas aujourd’hui encore chose tout à fait évidente pour beaucoup de monde. N’oublions pas que bon nombre de petites PME sont encore démunies face à un problème de messagerie…

Je ne pense pas que ce soit aux entreprises (grands comptes mais surtout B2B/B2C) de se lancer seules – ou mal accompagnées – dans ces techniques assez subtiles de communication et d’action de Webmarketing, mais bien aux Web agencies et aux agences de communication de formuler une offre et surtout d’être les guides de leurs clients dans une nouveauté peut-être moins technique que sociale.

Note (*) : je précise que je suis partie prenante du rôle qu’elles doivent jouer, étant moi-même professionnel du secteur avec ma propre agence Web.

En Attendant L’internet Des Objets

Petit retour sur le RFID au CeBit 2007

RFIDJ’avais parlé il y a peu de marquer (identifier, annoter, taguer, internetiser (1), décrire, renseigner ?) le monde physique avec une encre intelligente. Le 15 mars, la Commission Européenne a fait une annonce sur l’opportunité de ne pas réguler…

Un an exactement après le lancement d’une vaste consultation publique européenne sur les étiquettes intelligentes (radio frequency identification ou RFID), la Commission a dévoilé aujourd’hui ses propositions de stratégie européenne pour les étiquettes radio intelligentes. La Commission propose notamment qu’il soit tenu compte des inquiétudes des Européens en matière de respect de la vie privée, afin d’accroître la confiance des consommateurs et de renforcer la position de l’Europe sur un marché dont la croissance mondiale est de 60 %.

Un résumé en lisant cet article ou encore celui-ci.

Eviter une « sur-réglementation »

Viviane Reding, commissaire européenne chargée de la société de l’information et des médias, a expliqué que « malgré la pression de certains Etats qui souhaitent tout réguler », la Commission européenne avait décidé après un an d’étude, de ne pas publier de réglementation spécifique.

Selon les estimations, le marché européen de la RFID pourrait passer de 500 millions d’euros en 2006 à plus de 7 milliards d’ici 10 ans.

« La stratégie de la Commission en matière de RFID doit viser à sensibiliser le public… »

Il y a réel manque d’information sur les réalités, les enjeux de ces technologies. « Parmi les personnes ayant répondu à la consultation publique de 2006 de la Commission, environ 60 % ont déclaré ne pas en savoir assez pour pouvoir évaluer correctement les avantages et les inconvénients de la technologie RFID. »

Si le besoin de communication autour du RFID se fait sentir, les industriels européens doivent en prendre la mesure la plus large et la plus juste possible. En effet, s’élevant à 500 millions d’euros en 2006, on estime que le marché européen pourrait passer à 7 milliards d’euros en 2016. Surtout : la R&D européenne sur les technologies RFID se place parmi les principaux acteurs internationaux, et ses entreprises occupent une position enviable dans ce domaine. En bonne intelligence économique il est aisé d’imaginer la manipulation d’opinion orchestrable sur un sujet aussi sensible qu’inconnu, et donc suspect…

Vie privée et identité numérique

Retranscription de la conférence de presse du 15 mars 2007 au CeBit : « L’identification par radiofréquence (RFID) en Europe : vers un cadre politique » [PDF, en français].

Extrait choisi :

Gouvernance des ressources dans le futur « Internet des objets »

Parmi les problèmes politiques soulevés par la RFID, on cite généralement les normes, les droits de propriété intellectuelle et les régimes d’autorisation associés, mais il y a d’autres motifs de préoccupation comme l’accès et la neutralité des bases de données où seront enregistrés les identificateurs uniques qui sont au coeur du système RFID, le stockage et la gestion des données recueillies, et leur utilisation par des tiers. Il s’agit d’une question importante eu égard au rôle de la RFID comme moteur d’une nouvelle phase de développement de l’Internet qui, à terme, permettra d’interconnecter des milliards de dispositifs intelligents et de capteurs sophistiqués eu sein d’une infrastructure mondiale de communication en réseau.

Dans leurs réponses au questionnaire en ligne, 86% des participants ont fait part de leur inquiétude quant au caractère interopérable, ouvert et non discriminatoire du système d’enregistrement et de nomenclature des identités dans le futur « Internet des objets ». Il doit être protégé contre les pannes ou usages involontaires susceptibles de causer des dégâts, et ne doit pas tomber entre les mains d’individus qui pourraient utiliser les bases de données et systèmes de nomenclature pour leurs propres intérêts, qu’ils aient trait aux aspects commerciaux, sécuritaires ou politiques de la gouvernance. En outre, les exigences en matière de sécurité, d’éthique et de respect de la vie privée doivent être satisfaites pour tous les
intéressés, particuliers et entreprises, dont certaines informations commerciales sensibles sont intégrées aux processus basés sur la RFID. Les définitions relatives à la gouvernance et les principes de politique générale établis dans le cadre du Sommet mondial sur la société de l’information10 seront applicables au débat politique qui commence à s’instaurer sur ces
questions.

Calendrier :

  • En 2007, création du Groupe des parties prenantes sur les RFID qui conseillera et assistera la Commission Européenne pour l’élaboration d’une politique sur les applications des RFID. Le Groupe de travail article 29 sur la protection des données y participera également, parmi d’autres.
  • À la mi-2007, la CE proposera, dans le cadre du réexamen du cadre juridique communautaire sur les télécommunications, des modifications à la directive «vie privée et communications électroniques» afin qu’elle tienne compte des applications RFID.
  • Vers la fin 2007, elle publiera une Recommandation destinée aux États membres et aux parties intéressées, relative à la sécurité des données et au respect de la vie privée en matière d’étiquettes radio intelligentes. La directive sur le traitement des données à caractère personnel et la directive «vie privée et communications électroniques» fixent des règles pour le traitement des données personnelles qui doivent être respectées quelles que soient les technologies sous-jacentes. La Recommandation viserait à clarifier les modalités de leur mise en œuvre dans le contexte de la technologie RFID. En collaboration avec le Groupe des parties prenantes, elle analysera les effets économiques et sociaux des étiquettes radio intelligentes et d’autres technologies, avec un accent particulier sur le respect de la vie privée, la confiance et la gestion publique.
  • Fin 2008 cette analyse débouchera sur une évaluation des options politiques envisageables et du besoin d’initiatives législatives supplémentaires.

A suivre. De près.

(1) voir « to internetize », « internétiser », je ne sais pas si on peut étendre le sens à l’identification électronique des objets et des êtres…
http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/internet/fiches/8373739.html

Liens :

Référencement Global Et Veille Des Territoires Sémantiques

Le référencement naturel et la « revanche du contenu ».

Référencement globalL’agence dixxit a publié au début du mois un livre blanc traitant du contenu dans le référencement naturel.

Conseil en stratégie éditoriale et créateur de contenu sur mesure orienté Grands comptes, la société se penche sur l’évolution du search marketing selon leur angle de prédilection : l’éditorial, ce que tous les professionnels du référencement répètent déjà depuis un certain temps.

Ce document est d’une grande qualité – ça n’est pas moi qui le dit d’ailleurs, Olivier Andrieu ayant fait le lien sur son blog. Je vous conseille la lecture de cette trentaine de page, agréable et limpide. La capacité du rédacteur à relier les savoirs acquis du lecteur avec les apports métiers de l’agence éditoriale interactive donne un texte large qui évite l’écueil de la réclame pour les produits de la société. La maîtrise du sujet légitime intelligemment l’agence sur une ressource qui fait référence à mesure que des lecteurs – comme moi ici – relaient l’information et créent spontanément un lien vers la source.

La révolution « contenu »

Sergei Brin and Larry PageLes limites des techniques traditionnelles de référencement sont en passe d’être atteintes, les concepts de « Long tail », « bon pour le lecteur, bon pour le moteur », « pyramide inversée », « linkbaiting » remplacent ceux de micro-trafic, pages satellites, arborescences profondes, netlinking et leur dérives, etc…

La révolution dont on parle est celle du contenu, placé au centre de la stratégie de référencement naturel, mais aussi, chose moins connue, le référencement payant : en effet, aujourd’hui la qualités des sites derrière les liens sponsorisés importe. La concurrence et l’augmentation des enchères conduisent les moteurs à favoriser la pertinence même chez leurs annonceurs !
C’est l’approche basique par mots-clés et l’optimisation des contenus existants qui est remise en question, pour privilégier une « approche éditoriale globale » exploitant un « univers sémantique ».

Vers le référencement global…

L’auteur rappelle en toute logique la nécessité de procéder à une véritable étude des champs lexicaux liés aux domaines de l’entreprise, puis dans un deuxième temps la production des contenus de qualité. Ce travail visant l’exhaustivité sur le coeur de métier afin de ne se couper d’aucune requête qualifiée, il va être étendu à des thématiques connexes ; un contenu transversal dans le périmètre d’un territoire du Web sémantique.

Cet horizon qui est abordé en quatrième et dernière partie est à la fois l’aspect le plus enthousiasmant, et une conclusion fort bien amenée. Nous oublions finalement les sites Web et en revenons à la notion de documents, d’information, de flux et d’acteurs générant un contenu créé selon le référentiel lexical d’un univers sémantique, cela par les professionnels ou les utilisateurs eux-même (« User Generated Content » – note au passage, l’utilisation de ce terme comme celui de « Web 2.0 » est parfaitement pondérée tout au long de l’exposé).

… et la veille des territoires sémantiques

Territoire sémantiqueL’information sur vous, votre entreprise, votre activité, vos produits, etc., cette information n’est pas limitée à vos publications sur vos propres sites. Si vous vous proposez d’en canaliser une partie via des systèmes participatifs (blogs, forums, ..), vous devrez néanmoins développer une activité très concrète de veille stratégique, concurrentielle, sectorielle, … sorte de veille sémantique permanente.

Pré-requis de cette politique pouvant s’appuyer sur l’utilisation d’outils de veille permettant de synthétiser la masse d’information du Web en expansion, vous aurez au préalable acquis une connaissance de votre écosystème grâce à une étape de définition de vos territoires stratégiques, idéalement avec un agence conseil (c’est là que dixxit intervient :-)). Vous serez alors en mesure d’agir en lecture/écriture sur le Réseau : être au Web, conscient de l’information qui vous concerne et par la même soucieux de constituer une référence, une source visible, communiquant et prêt à réagir face à toute menace.

Pour ne pas conclure mais justement suivre d’autres pistes d’actualité, j’invite de manière générale à mettre ce sujet en relation avec les suivants :


Télécharger le livre blanc : « Référencement : la revanche du contenu »