A Propos Du Forum E-marketing
E-MARKETING 2.0 – VIRAL, BUZZ, COMMUNAUTES
Les 12 et 13 février dernier était organisé par www.ebusiness.info le salon sur l’e-marketing à Paris – Cité des Sciences de La Villette.
« Faire de ses campagnes marketing de réelle opération interactive est aujourd’hui possible grâce à internet. Que ce soit le viral, le buzz, les espaces communautaires, internet devient une formidable chambre d’échos pour vos messages, mais attention tout ne se fait pas, des codes sont à respecter. Présentation des tendances et des enjeux du E-Marketing 2.0. »
OPT’IN POWER / DIGIMIND : « e-réputation » et gestion d’image sur Internet
Tout ce que vous faîtes, dites ou ne dites pas se répercute sur le net et participe que vous le vouliez ou non à votre E-réputation.
Philippe Duhot, Directeur Associé d’Opt’in Power et Christophe Asselin pour Digimind nous proposent de gérer une communication globale de notre information sur le Réseau, sorte de miroir de l’identité numérique d’une société, de ses marques ou de ses produits. Au-delà des notions de mesure d’audience (ex. : Alexa) et de popularité (PR Google, Technorati,…), c’est l’importance de tracker le nombre le plus exhaustif possible de sources au moyen d’outils dédiés à une veille plus que sectorielle ou concurrencielle.
BUZZ LEMON : Exploiter le Web communautaire
« Nano publishing« , « consomacteurs« . Chez Buzz lemon on voit les blogs comme un 5ème Pouvoir (de plus), ce sont les « nouveaux Médias« .
Comment utiliser intelligemment ces nouveaux Médias, comment toucher les e-leaders d’opinion, comment maîtriser ces espaces ? Quels sont les nouveaux modèles économiques ? Comment rentabiliser sa présence dans les blogs ?
Carl de Mari compare les blogs aux radios libres et parle sans cesse de « Customer Evangelists« , sorte de fans ou d’ambassadeurs exarcerbés. Dans un long discours creux, soliloque infatiguable de phrases remplies de mots et vides de sens, l’orateur tourne autour du maigre constat que relations et relais de message via des personnes influentes dans un domaine vont promouvoir marques et produits comme une traînée de poudre.
La seule magie de la nouveauté pourrait avoir lieu sur scène si les blogs n’étaient pas eux-même une nouveauté ancienne, d’ores et déjà un phénomène connu et maîtrisé sans difficulté par les agences de communications sérieuses.
SPHEERIS : Gestion de notoriété via les « nouveaux leaders d’opinion du web »
Les marques sont désormais invitées, si ce n’est attendues, à gérer leurs stratégies de « relations publiques interactives ».
Quelle est votre réputation en ligne, que dit-on de vous dans les moteurs de recherche ? Directement lié à l’habitude de « googler » les personnes, sociétés, marques ou produits sur lesquels on cherchera à avoir un aperçu, peut-être un simple avis rapide en tapant une requête spontannée.
On constate en faisant l’expérience dans Google que ce seront souvent des sites particulièrement bien référencés sur vos termes, comme des webzines, des blogs, qui sortiront dans les premiers résultats. Vous ne maîtrisez pas l’information qui circule et surtout celle qui est accessible parmi les premiers résultats auxquels pourra s’arrêter la plus large audience.
Exemple : un produit n’est pas bon et a des problèmes à sa sortie. Des sites publient et relaient cette information. Les mécanismes du référencement, notamment de la source de cette information (le problème de qualité du produit) qui renforcera son positionnement à mesure qu’elle sera reprise et citée sur d’autres sites. Quelques temps après, la marque corrige le problème sur son produit, tout devrait rentrer dans l’ordre avec l’annonce du fabricant mettant en avant sa capacité de réaction. Pourtant, ce résultat, à moins d’avoir été mis en valeur avec une énergie encore plus grande – comme tout démenti -, les « traces » du dénigrement (justifié ou non) n’en disparaîtront pas moins des résultats des moteurs de recherche. Le mal est fait, et son emprunte perdure tant que de nombreuses sources vantant la réactivité du SAV et l’excellence de la version 2 n’auront pas noyé les anciennes plaintes, si bien référencées…
Conseils dans la conquête du pouvoir des micro-médias : se taire et écouter avant tout. Savoir ce qu’on dit de vous. Moyens d’action : l’utilisation de blogueurs influents et spécialisés sur un domaine précis, un cas particulier et surtout aucune démarche généraliste et sans discernement.
Site : Spheeris
BOLERO / Groupe MACSF : Quand l’écoute des opinions oriente la stratégie Internet
Blogs, forums, newsgroups, sites d’avis de consommateurs : savez-vous que 90% de l’opinion qui circule sur votre entreprise se fait hors de son site Internet ?
Bolero nous propose de mieux comprendre les nouveaux jeux d’influence entre les communautés en ligne et d’analyser l’impact de ces opinions ressortissant des convrstations sur l’entreprise dans le but de construire la « mise en réseau de son site Internet avec le web communautaire« .
La brillante intervention de Caroline Diaz est bâtie autour d’un cas client, la MACSF première mutuelle d’assurance des professionnels de santé avec 600 000 sociétaires. Après 2 ans d’écoute, d’infiltration des forums et de communication de crise (crise sur les primes d’assurance des gynéco-obstétriciens), cette présentation de qualité se tenait loin à l’écart des déballes vaporeuse autour du 2.0.
Dans un exposé précis Mme Diaz met en avant les capacités d’analyse offertes par sa société, valeur rare dans la grande dilution du contenu : l’étude minutieuse et l’intelligence. Certes orientée grands comptes, notoriété et gestion de crise, l’exemple pose les problématiques et les méthodologies en amont de toute prise de décision et de mise en œuvre d’actions pratiques. En s’attaquant à l’information, décortiquée, triée, ordonnée en concepts, le travail réalisé patiemment démystifie la portée d’une entropie du Web impossible à maîtriser en remettant le média des Medias sur le plan rationnel de l’étude minutieuse.
Simplement et avec une compétence visible, Bolero parvient, si elle ne réinvente pas le lien hypertexte 2.0, à apporter une réponse professionnelle qui dépassionne tout un pan du web 2.0 où la nouveauté n’est pour beaucoup de startups pressées qu’une affaire d’amateurisme citoyen.
Voilà pour mes premières notes, avec un peu de courage d’autres suivront.😉
Les théories post-cyber New Age de l’Hyperclasse [
Démocratisation de l’accès à Internet. Le problème de l’analyse critique de ce que vous captez reste entier, là où hier vous aviez un document, un tract, une affiche, vous êtes aujourd’hui jusqu’au cou dans le liquide amniotique d’opinion, d’influence, de publicité, de politique, d’idéologie.
« La presse écrite a mis près de cent ans pour s’imposer comme un média de masse. La télévision a mis cinquante ans. En dix ans seulement, l’Internet a eu des effets profonds sur notre façon de communiquer, donc de penser et d’agir. Mais si les deux premiers médias sont caractérisés par un système « top-down » – l’information est vérifiée, validée par des journalistes et transmise aux lecteurs -, l’Internet marque un changement de paradigme, en faveur du Bottom-up. Il apparaît comme la nouvelle scène de l’opinion publique : chacun peut s’y exprimer quel que soit l’intérêt de ses idées, la véracité de ses propos, leur pertinence… La transmission aisée et rapide des nouvelles, leur stockage quasi-infini, la somme colossale d’informations disponibles instantanément et sans filtre, et surtout l’hyperlien en font un outil redoutable. »
Imprimer l’information sur le monde en chairs et en os, voilà après l’annonce du réseau
Un applicateur équipé de micro buses géométriques imprime par collage ou tatouage l’encre qui est contenue dans une capsule à usage unique. La mise en place est effective après une dizaine de secondes de séchage et la détection peut être opérée dans un rayon d’action d’environ 1,2 mètre.
C’est le moment de la transition sur le deuxième sujet de cet article. Le stockage. Qu’il s’agisse de la capacité de votre appareil photo numérique et de votre baladeur MP3 ou de l’archivage des milliards de pages générées chaque année et de l’ensemble des bases de données du Web invisible par le monde, le stockage de l’information est l’un enjeux majeurs de l’industrie des technologies de l’information.
Systématisation du monde qui nous entoure, structure et organismes, théâtre où nous pouvons inviter la robotique qui était hors de notre thématique. L’occasion est trop belle pour ne pas faire un peu de S-F, d’anticipation technologique. Sans porter de jugement esthétique ou social et hors de toute considération spirituelle – car ça n’est pas mon propos -, imaginons l’organisation d’une architecture globale mondiale : nous voici devant la vision d’une démiurgie créatrice du Monde*.
Aujourd’hui je sors de mes sujets légers sur le Web et la pâte à papier électronique.
L’étude révèle que les pays qui s’en sortent, comme le Danemark et l’Estonie, ont repoussé l’âge du départ à la retraite en favorisant. La France, la Belgique et la Grèce, pour avoir fait tout le contraire, se retrouvent en difficulté. « Dans ces pays, malgré une prise de conscience et la mise en place de nombreuses réformes, la restauration d’un régime de retraite viable sera longue et laborieuse« . Accroissement de l’espérance de vie, départ en retraite précoce, aucun régime de retraite sur complémentaire ; dans la même démarche d’anticipation j’aurais ajouté : douloureuse… 


La SF, le Cyber, Ghost In The Shell, la Matrice et l’e-Paper… Quelques années plus tard, l’e-papier fait donc son retour.
C’est le titre d’un billet sur Champs Numériques dans lequel l’auteur revenait sur le modèle économique du livre électronique. Toujours le contenu et le contenant, le produit et le consommateur. Et en effet on rappelle cet infatigable thème sur la scène, qu’on parle de la presse écrite, du Web dit-2.0 ou de notre futur papier à encre nano-sympathique…
L’actualité de ces derniers jours semble enterrer la mode des blogs avant la nouvelle année.
Considéré comme une évolution des pages perso, on estime déjà de par le monde la population d’ex-blogueurs à 200 millions, ce qui écrit une partie de l’histoire des blogs dans leur rôle de démocratisation du Web. Un autre chiffre à considérer : « Sur la totalité des internautes, 2 % participent activement et contribuent à l’évolution des blogs. Le blog, un média participatif, certes, mais pour lequel on n’apporterait finalement guère sa participation. » (Source :
Ça blogue faux dans les entreprises. En effet, les exemples outre-atlantique de Sony et Wal-Mart nous apprennent qu’on ne peut pas tromper mille fois mille personnes. Sisi. Dans son article, loin d’être négatif Christophe ALIX cite les exemples de Celio, Dior ou Maggi qui ont opté pour le blog mais cette fois sans chercher à tromper grossièrement un public internaute qui a indubitablement rattrappé le niveau de crédulité dans lequel certains responsables marketing doivent encore chercher à masquer leur seuil d’incompétence.
J’ai découvert par 